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L'Eglise Saint Laurent : eglise Saint Laurent

 Erigée hors des murs de l'agglomération fortifiée de Roujan, elle occupe l'emplacement d'une ancienne église Romane du XIIème siècle.

La construction de l'église actuelle s'est échelonnée entre la fin du XIIIème siècle et le début du XVème siècle.

L'Eglise Saint Laurent est à nef unique et à chevet tripartite, de plan type allongé. C'est un monument inscrit à l'inventaire des Monuments Historiques (1954).

Elle a fait l'objet d'importants travaux de restauration à l'extérieur terminés en 2019.

 

 

 

Les remparts :remparts de roujan

Les remparts entourent la vieille ville. Ils ont été construits au début du XIVème siècle; ils étaient très élevés; on peut encore en voir quelques vestiges au-dessus de la rue Bastard-Senaux.

 

 

 

 

 

 

La tour de l'horloge:tour de l horloge

L’imposante tour du XIVème siècle qui domine le centre historique de Roujan, en remplacement du premier donjon féodal, fut maintes fois remaniée.

D’abord elle fut le siège de la maison communale de 1379 à 1750, dans une bâtisse annexe qui fut détruite en 1917 par un violent orage.

Elle servit aussi de Palais de Justice sous Louis XV et enfin devint l’école publique de garçons jusqu’en 1875.

En 1706 la Tour fut consolidée, ajourée avec une fenêtre à meneaux et surélevée de 2,5 mètres pour accueillir jusqu’en 1846 l’horloge. Celle-ci fut ensuite placée sur le fronton du nouvel hôtel de ville, seules subsistent au sommet de la tour, la cloche et son élégante suspension.

Une étude récente évoque la possibilité que cet édifice ait pu être l’Église Castrale.

La réhabilitation de ce monument patrimonial garantit son intégralité pour plusieurs siècles.

 

 

 

Les portes du temps : porte Bibal

On accédait dans la ville par six portes: St Laurent au nord, à 300 mètres face à l'église, la porte Bibal, au sud, au fond de la rue droite, la porte St Pierre qui faisait face au hameau de St Jean.

Les arcs de ces trois portes existent encore de nos jours.

La porte Cassan portait au XVIème siècle le nom de Robert Casso . Elle fut démolie en 1831.
Au devant de ces quatre portes se trouvait une barbacane ( espèce de fortification avancée, de forme circulaire), des ponts levis et des herses défendaient l'approche de l'ennemi.
Les deux autres portes de secours ou poternes étaient situées à l'est et à l'ouest. La première est connue sous le nom de porte Senaux.
La 2ème donnait accès dans le château par une ruelle.
 
 
 

 

 

Le château : cour du chateau de Roujan

Tour hexagonale du XVIème siècle avec un large escalier.

Résidences des coseigneurs de Roujan, il était situé dans l'enceinte du village. On y entrait par la rue droite ou la rue de la foire.

Le château fut dévasté lors de la révocation de " l'Edit de Nantes " en 1685. La porte d'entrée qui se trouvait dans la rue droite fut démolie, les armoiries de l'écusson volées.

De nos jours l'entrée est située avenue de Pézenas.

 

 

 

 

Le Château-Abbaye de Cassan :

 Ancien Prieuré Royal du XIIème siècle.

Aux XIIème et XIIIème siècles, le rayonnement spirituel de Cassan sera tel qu’il attirera de très nombreux dons. Les richesses du Prieuré furent employées pour soigner les malades et offrir l’hospitalité aux pèlerins en route pour Compostelle.

Le Prieuré deviendra la nécropole des grandes familles languedociennes dont les Trencavel, Comte de Carcassonne, Vicomte de Béziers, du Razes, d’Agde et d’Albi.

L’église Notre Dame de Cassan a une longueur de 43 m, elle présente la plus grande voûte romane plein cintre de tout le Languedoc. Cette voûte porte sur 11m40. L’église abrita de nombreuses reliques : la main de Sainte Marthe, des morceaux de la vraie croix, de l’éponge, un saint suaire…

Les chanoines de Cassan vivaient sous la règle de Saint Augustin. Ils se donnent comme suzerain le roi de France. Les chanoines seront chassés à la révolution. Le Prieuré sera pillé puis vendu en tant que bien national.

Il sera acheté par le Prince Conti, gouverneur du Languedoc installé à Pézenas. Il prend alors l’appellation de « Château ».

Plus tard, des viticulteurs en prendront possession et ils transformeront l’église en cave de vinification, ce qui occasionnera de nombreux dégâts.

De 1943 à 1995 il passe dans le giron de l’éducation nationale qui modifiera ce château en dortoirs, salles, en bétonnant à outrance !

Puis ce domaine arrivera entre les mains de « privés ». Depuis 2002, le Prieuré revient lentement à la vie. L’église a été remise en état, les rez-de-chaussée ont été restaurés et un vaste projet de rénovation est en cours.

Le domaine est ouvert à la visite.